Cette période de révisions/partiels me projette à cette même période l'année dernière. On venait de te perdre, tu as préféré quitter cette vie et être en paix. Depuis, personne n'est vraiment en paix ici sans toi, tu sais. J'essaie de ne pas y penser, de refouler tout ça, parce que sinon, je ne m'arrête plus de pleurer, tu me manques tellement. N'empêche qu'il n'y a quand même pas un jour où je ne pense pas à toi, et à cette journée. J'arrive pas à me pardonner mon égoisme de ce jour là. Il faisait beau, on était bien à peindre dans la maison de mémère et pépère, alors j'ai pas voulu descendre te dire bonjour tout de suite, parce que je savais que tu serais mal, allongée sur le canapé à pleurer, et donc que tu me rendrais pas bien. Alors, je me suis dit que je te dirais bonjour un peu plus tard. A la place, j'ai dû te dire au revoir.

J'arrête pas aussi de repenser à cette route que j'ai pas prise, si je l'avais fait, je t'aurais peut être trouvée à temps.

A chaque fois aussi maintenant que je vais chez le médecin, je me rappelle de ce jour où j'avais la grippe, je ne pouvais pas conduire, alors tu m'avais emmenée. J'avais de la fièvre,j'en pouvais plus, et toi tu parlais parlais. J'avais qu'une envie, c'est que tu te taises, ma tête en pouvait plus. Qu'est ce que j'aimerais que tu me parles pourtant maintenant.

Je me rappelle de quand les gendarmes nous ont annoncé qu'ils t'avaient retrouvée, morte. Du fait que je t'en ai voulu sur le coup de nous faire ça, alors que je sais pertinemment que tu n'y pouvais rien. Je suis tellement désolée qu'on ait pas pu et su t'aider mieux que ça. Je t'aime ma ptite mamie

Source image